« Ils ont tous un plan avant de se péter les dents. » — Mike Tyson
CHRONIQUE – FINANCIÈRE
Utilisée à toutes les sauces depuis l’introduction de la pilule du lendemain, toute allusion aléatoire au « plan b » fait dresser les poils du cou des gens, et pour cause, puisque l’expression dénote la première alternative au plan principal, c.-à-d. l’alternative auquel on recourra en cas de défaillance du « plan A ». Quoiqu’issu du jargon militaire, son usage fut popularisé en matière de contraception, et de nos jours il couvre un large éventail de domaines. Il évoque invariablement une faiblesse ou une dysfonction du plan principal, et ça, c’est déstabilisant.
Pour les militaires, il dénote un scénario alternatif, souvent moins souhaitable que le plan original. Le terme fait référence au plan de secours, ou de repli développé pour parer à l’échec du plan principal (au cas où).
La vie s’acharne parfois à nous faire bifurquer vers notre « plan B », malgré un désir intense de revenir sur la voie du « plan A ». Si ledit « plan B » produit de bons résultats, acceptez-le de bonne grâce et poursuivez votre route. Il se peut que vous puissiez y revenir plus tard, muni des outils qui vous permettront de mieux réussir votre idée première.
Il y a une école de pensée qui veut que l’existence même d’un « plan B » ait pour effet de nous distraire du plan d’origine. On dit que c’est le sage qui évoque ses principes en affaires, mais c’est le futé qui prend la précaution d’élaborer un plan pour parer aux imprévus. C’est essentiellement à ça que sert le « plan B », et tout entrepreneur d’expérience connait la valeur d’un plan de circonstance. Pour les autres, on n’a qu’à penser à la pilule du lendemain pour évoquer autant de scénarios catastrophiques qui bénéficieraient d’un bon plan d’urgence. On aura donc vite fait pour réaliser le GBS derrière la notion du « plan B ».
En affaires, un bon « plan B » offre parfois le succès là où le « plan A » a échoué, et il y a des listes d’exemples pour le prouver, incluant les Twitter, Gillette, Sony, Google, Starbuck’s, PayPal, Apple et j’en passe.
Même Steve Jobs a démontré comment prendre une idée existante et la greffer habilement à un autre domaine. Selon Jobs, Picasso disait souvent que « Les bons artistes copient et les grands artistes volent! » Sans aller jusqu’à voler l’idée d’un autre, il a démontré comment l’adapter à un autre domaine pour en faire un succès en créant le iStore. Le iStore adresse la problématique de Napster, car cette dernière permettait le téléchargement gratuit et illégal de fichiers entre internautes, contournant les obligations de verser les droits d’auteur à qui de droit.
Façonner son propre « plan B »
Il ne faut pas simplement se contenter de concrétiser une idée originale. Il faut amener le projet initial là où il peut être le plus performant, quitte à le modifier au besoin. C’est ainsi qu’un « plan B » pour être la véritable voie du succès.
Ce qui distingue ceux qui réussissent des autres, c’est l’attitude qu’ils adoptent quand leur « plan A » leur saute en pleine figure. Les gagnants revoient leur plan pour l’améliorer et même le changer au besoin pour un plan meilleur, tandis que les perdants s’entêtent et perdent un temps précieux à blâmer autrui.
La vérité, c’est que la quasi-totalité des succès éventuels résulte d’un échec ou d’un plan mal conçu au départ. Il est rare qu’un succès instantané provienne d’une idée naissante. Il faut trouver le courage et la volonté de se rabattre sur un « plan B » bien conçu, ou sombrer sous le poids du plan mal conçu.
Rappelez-vous que la majorité des meilleurs succès découlent d’un échec, ou d’une suite d’échecs bien gérée.
Pour emprunter les mots de Delphine Lamotte… « Le succès, c’est l’échec de l’échec! »
Michel A. Di Iorio, rédacteur en chef de LA COULISSE
Sources et références
- Le plan b – Wikipedia
- Et si le PLAN B était le meilleur… – adaptation du MIT Sloan Management Review
- How Burning Bridges Can Lead to Success
- Technorati shortcode – JNPUCQQNTXX8
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